Le salon
Avec la présence exceptionnelle d'André Deyrieux qui animera une table ronde sur le thème des cépages anciens :
Pourquoi les cépages anciens ont de l’avenir ?
Economiquement, gustativement, scientifiquement, culturellement, les pistes de valorisation des cépages anciens sont nombreuses.
Pourquoi ce salon ?
Les cépages anciens commencent à être pris au sérieux car ils seraient une alternative au réchauffement climatique et une autre façon de penser le vin. Parallèlement à la standardisation, il existe des cépages traditionnels qui nous racontent l’histoire d’une région, d’une terre. Le département de l'Isère, pour ne parler que de lui, a eu jadis un vignoble de près de 40.000 ha. Beaucoup des cépages avaient disparu au profit d'une généralisation du gamay, du pinot noir ou du chardonnay.
Autour du Vercors, d’autres vignobles – parfois en altitude, parfois à forte pente - ont une riche et longue histoire : en Savoie, dans le Diois, dans la Drôme et les Hautes-Alpes.
Ils recèlent bien des cépages - des variétés de raisin - chargés d’histoire : persan, mollard, douce noire, mondeuse blanche, feunate…
Ils ont eu leur heure de gloire mais le phylloxera a eu raison de la plupart d’entre eux et ils sont tombés dans l’oubli.
Depuis quelques années, certains vignerons ont décidé de replanter ces cépages autochtones. Ils ont eu raison car ils redeviennent à la mode et à juste raison puisque leur originalité, leur expression aromatique et leur longévité sont bien au rendez-vous.
Florence Corbalan et l’association Art dit Vin ont à cœur de mettre les cépages anciens au goût du jour et ce salon est l’occasion de vous les présenter et de vous les faire déguster. Certains vous surprendront de par leurs qualités organoleptiques.
Ce sera la naissance du premier salon des cépages anciens et des vignobles en altitude sur le plateau du Vercors.
André Deyrieux est consultant en valorisation des patrimoines de la vigne et du vin, en profil de personnalité des vignobles et en œnotourisme.
Outre ses missions d’expertise et d’animation des stratégies œnotouristiques, il étudie le patrimoine viticole et culturel des cépages historiques et modestes. Il préside l’association Rencontres des Cépages Modestes créée en 2010, et est l’auteur de « A la Rencontre des Cépages Modestes et Oubliés » chez Dunod.
Table-ronde à 15 h animée par André Deyrieux :
Pourquoi les cépages anciens ont de l’avenir ?
Economiquement, gustativement, scientifiquement, culturellement, les pistes de valorisation des cépages anciens sont nombreuses.

Où ?
À Autrans.
Dans les Alpes du Nord, au cœur du massif du Vercors, la station d’Autrans est rapidement joignable depuis Grenoble (40mn) ou Valence. A quelques heures en TGV de Paris, comptez 3h45 pour passer de l’agitation de la ville à la quiétude et au bon air de la moyenne montagne. On dit « 15 jours à Autrans, la santé pour un an! ». La station-village d’Autrans culmine entre 1000 et 1700m. Elle a su garder son authenticité, son charme et elle n’en est pas moins dynamique, au contraire. Petits et grands y trouvent leur bonheur en hiver comme en été. Il y en a pour tous les goûts. Les sportifs professionnels les plus exigeants y voient ici un terrain de jeu qui leur convient (Anaïs Chevalier, Marie Dorin-Habert, Simon Fourcade, Jean Guillaume Béatrix, ….), d’autres visiteurs ont de quoi largement s’occuper avec la randonnée, la marche nordique, le ski de fond et alpin, le bien-être, la visite des environs, etc., et les amoureux du terroir peuvent se régaler avec tous les bons produits du Vercors.
Autrans organise des évènements phares qui drainent un public large et très nombreux en hiver lors de la Foulée Blanche et le Festival du film de Montagne, et en été avec l’EuroNordicWalk ainsi que le Vercors Music Festival qui fait le plein depuis quatre ans (15.000 festivaliers en 5 jours).
Le Vercors est porteur donc il nous semblait opportun de créer ce salon des cépages anciens et des vignobles d’altitude à Autrans.
Quand ?
Le 1er septembre 2019 dans le cadre de la Foire à l’ancienne qui a lieu chaque année le 1er dimanche de septembre. Elle a fêté, en 2018, son 40ème anniversaire.
Le temps d’une journée, le public nombreux, est plongé dans « l’ancien temps ». La place du village, transformée en salle de classe des années 1940, accueille les visiteurs pour la fameuse dictée, les voitures anciennes (Citroën Traction AV – Berline, Citroën Rosalie, Lancia, Caravelle, …) font ronfler leurs moteurs avant de parader, les vieux jeux en bois autrefois utilisés dans les fermes ravissent des familles entières (palet, mikado géant, la pièce, etc.), le vieux four a pain sort des miches plus croustillantes les unes que les autres. Une multitude de stands occupent les rues du village. Et bien sûr, pour régaler tout le monde, la poule aux ravioles, le plat typique de la région, est proposée toute la journée.
Cette foire à l’ancienne est une des animations principales du village depuis longtemps, elle se développe encore d'avantage sous l'impulsion du nouveau président, Joseph Corbalan. La Foire à l’ancienne a aujourd’hui un public non seulement local mais aussi de Valence, de Lyon ou de Paris.
Pour relater la belle histoire de ces anciens, il manquait un élément important : le vin. Nous allons donc y remédier en 2019 ! Un stand sera donc consacré à la dégustation de vins issus de cépages anciens et/ou de vignobles d’altitude.
Pour qui ?
Le salon est ouvert au public sans tri sélectif !
Chaque année, la foire à l’ancienne draine des milliers de personnes. Une cinquantaine d'exposants sont présents.